Saint Marsal possède un patrimoine important, lié à l’histoire de la commune. Avec la Communauté de Communes du Haut Vallespir, Saint Marsal participe au Pays d’Arts et d’Histoire des Vallées Catalanes du Tech et du Ter.
Vous pouvez trouver ici quelques propositions de randonnées qui vous permettront de découvrir le patrimoine de nos communes
La “ligne” La Pinouse-Formentère. Les mines de La Pinouse et des Manerots ont été exploitées au début du XXème siècle. Le minerai de fer était transporté par câble de la Pinouse au lieu dit Rapaloum et ensuite de Rapaloum à Formentère par un chemin de fer à voie étroite. On peut encore voir les vestiges de nombreux ouvrages tout le long de cette voie.
La voie Romaine. La carte archéologique de la Gaule [Jérôme Kotarba, Georges Castellvi, Florent Mazière, ed Pyrénées] recense quatre ferriers importants datant du IIème et Ier siècle avJC, situés à can Fullet, l’Oratori, au Pla de l’Abella et à cal Vell. Une voie pour le transport du minerai descendait de la Tour de Batère vers la plaine, passant par le Pla de l’Abella, le Pou de Florentich, Santa Creu, le Serrat de las Fonts avant de pénétrer dans la commune de Prunet et Belpuig. Des ornières creusées dans la roche sont encore parfaitement visibles. Ont été trouvés aussi des restes d’amphore non loin de l’Oratori et au Serrat de Fontfreda, ainsi qu’une pièce de monnaie datant de la république Romaine.
Le puits à neige. Selon Denis Fontaine [L’exploitation de la neige de la montagne de Batère, Bulletin de l’AAPO n°18] de nombreux puits à neige étaient en service dès la fin du XVIème siècle. Il nous reste les vestiges du “pou de Florentich”, qui est peut être celui mentionné dans un acte du 6 janvier 1592 [ADPO, cote 1E303]
Les manerots
La tour de Batère. Située au ‘col de la porta’ qui relie les vallées du Tech et de la Têt, par le chemin de Corsavy à Baillestavy.
Les mines de la Pinouse
Les dolmens. tout le long du Serrat de las Fonts, plusieurs vestiges attestent d’une occupation humaine ancienne. Jean Abelanet[1] les a recensés. Il mentionne sur la crête un dolmen à couloir large avec sa dalle de couverture à 7 cupules, un autre dolmen un peu plus loin. Il a relevé d’autres roches à cupules, à proximité de l’Oratori et au lieu dit roc del Ruquet.
[1] Jean Abelanet, Les roches gravées nord catalanes, Centre de Recerques i d’Estudis Catalans, n°5 du Centre d’Etudes Préhistoriques Catalanes, revueTerra Nostre, 1990